Pour notre Pause-café MEMOS d’avril, le professeur MEMOS Tracy Taylor (un pilier du programme de master MEMOS) est venue de Melbourne, Australie, pour parler à l’hôte Marco Mazzi de certaines de ses études sur le sport féminin et des tendances que nous observons actuellement.

Alors que le sport australien commence à se rouvrir, le professeur Tracy Taylor nous a informés du point de départ. Pendant la pandémie, de nombreux sports ont cessé leurs activités ou se sont installés dans un format de bulle très protégé. Par exemple, les équipes de Nouvelle-Zélande ont temporairement déménagé en Australie pour la saison afin de pouvoir s’entraîner et terminer leur saison dans la bulle. En raison du manque de ressources, de nombreux sports féminins ont été mis en pause.

Au cours des dernières années, ses recherches ont démontré une tendance à la hausse dans le sport féminin. Bien que beaucoup soient encore semi-professionnels, des changements importants ont eu lieu, apparemment sous l’impulsion des sponsors qui demandent l’équité dans le sport.

Selon le professeur Tracy Taylor, plusieurs facteurs sont en jeu :

• • Se demander si le modèle actuel du sport fonctionne vraiment.
• • Les femmes –en tant qu’athlètes et en tant que spectatrices– représentent un marché largement inexploité.
• • Se concentrer et évoluer vers plus de diversité et d’inclusion.

• • Ce que le sponsor veut : un reflet de ses propres valeurs (comme l’égalité de sexes) dans les événements qu’il soutient.
• • Les avantages du genderwashing (pareil au greenwashing).
• • La simplicité des modèles moins controversés (dans de nombreux sports masculins, le comportement négatif de joueurs a été mal reflété).

Pour les professionnels du sport, ce sont des facteurs importants à garder à l’esprit. Merci au professeur Tracy Taylor pour vos connaissances et votre temps !